Cependant, on assiste à un renouvellement des cérémonials. Elles servent alors souvent d'éléments chronologiques pour dater du jour. On retrouve ce schéma sur l'ensemble de la période : la Révolution commence par la Fête de la Fédération, manifestation inaugurale, et se termine par le Culte de l'Être suprême ; on passe de la célébration à un nouvel ordre. Ces fêtes étaient l'occasion d'exercer une grande créativité. Les Géants du Nord se font remplacer par des cortèges ou des visites présidentielles organisées par l'État. A ces fêtes, en Alsace et en Moselle, se rajoutent : le vendredi saint dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte, le 26 décembre.
La fête sert à entretenir la flamme révolutionnaire ; mais si elle devient trop contrôlée, dès qu'elle devient spectacle, la population urbaine s'en détourne, et invente de nouvelles formes spontanées. Le jeudi de l'Ascension, la fête de l'Assomption, la Toussaint et Noël sont fériés à la suite de l'arrêté du 29 germinal, an X (19 avril 1802) découlant du Concordat, reconduit par la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, article 42. Les autres jours fériés ne sont chômés que si un accord collectif ou un usage le prévoit. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le 11 novembre devient férié à la suite d'une loi du 24 octobre 1922. En France, certaines fêtes légales, civiles ou religieuses, ouvrent le droit à un jour férié. En moyenne, 2,29 jours fériés par an tombent les week-end. En revanche, pour une année donnée, un nombre plus ou moins grand de fêtes fixes tombent la semaine ou le week-end.
La fête légale devient dès lors un jour non obligatoirement chômé (sauf en Alsace-Moselle et sauf le 1er mai dans toute la France). La fête pouvait avoir des formes diverses, telles des processions religieuses, parades militaires, événements corporatistes, commémorations rituelles. Les autres jours fériés ne sont pas obligatoirement chômés, sauf dispositions contraires des conventions collectives applicables dans les entreprises. Il est souvent imposé aux salariés pour des raisons d'organisations, qui voient ainsi ce jour déduit de leur stock de jours de RTT en contrepartie, à moins de le récupérer avec une autre journée de travail supplémentaire[8]. Elle donne lieu, lorsque le jour férié est travaillé, à compensation financière si les conventions de branche ou d'entreprise le prévoient. Le 8 mars 1886, les lundis de Pâques et de Pentecôte deviennent fériés[7]. Fête catholique spécifique à la collectivité de. Les jours fériés suivants sont ensuite ajoutés par des lois : le 14 juillet devient férié à la suite d'une loi du 6 juillet 1880. La dernière modification de cette page a été faite le 15 août 2020 à 05:49. Dans le sillage du Concordat, le nombre de fêtes religieuses est ramené à quatre (Noël, Toussaint, Assomption, Ascension[5]) suivant l'indult du cardinal Battista Caprara du 9 avril 1802. Parmi ces jours fériés, seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues). Premier jour de l’année ; pour les catholiques, Avant-veille de Pâques (vendredi 10 avril en 2020, vendredi 2 avril en 2021), Jour férié chrétien supplémentaire spécifique aux départements de la. Ces mêmes huit jours fériés fixes (1er janvier, 1er mai, 8 mai, etc.) Parallèlement, les jours de fêtes légales augmentent par l'adjonction de fêtes civiles, le pouvoir cherchant à en limiter le nombre et à les fixer sur un jour férié déjà existant ou le dimanche pour des raisons économiques. Alors que les dictionnaires de termes juridiques font l'équivalence entre jour férié et fête légale (un terme renvoyant à l'autre), le jour férié correspond au support chronologique alors que la fête légale désigne l'événement lui-même, plusieurs fêtes légales pouvant se produire un même jour férié (exemple : le 15 août sous les Premier Empire et Second Empire abrite à la fois l'Assomption et la Saint-Napoléon). On retrouve ce schéma dans la plupart des séquences révolutionnaires françaises[3]. La France, compte 11 jours fériés (fêtes religieuses et civiles) légalement définis par le code du travail[1], à l'exception de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Guadeloupe, de la Martinique, de Wallis-et-Futuna, de la Guyane, de La Réunion, de Mayotte et de la Polynésie française, qui en comptent davantage. Il est souvent imposé aux salariés pour des raisons d'organisations, qui voient ainsi ce jour déduit de leur stock de jours de RTT en contrepartie, à moins de le récupérer avec une autre journée de travail supplémentaire[8]. À la Révolution française, on assiste à une plus grande pression de la mise en scène du pouvoir politique. Elle donne lieu, lorsque le jour férié est travaillé, à compensation financière si les conventions de branche ou d'entreprise le prévoient. La loi du 8 mars 1886 ajoute le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte (ces lundis ne sont pas des fêtes liturgiques en eux-mêmes, mais des jours de repos consécutifs, qui datent du gouvernement républicain de Charles de Freycinet ; la fête religieuse a, quant à elle, lieu le dimanche correspondant).